Galerie Cie La Vicomtesse

Galerie Cie La Vicomtesse

L’expression

 

« Je n’ai jamais ouvert les yeux sans m’émerveiller ».

Stefano Della Bella   

 

Marie Grommier est danseuse, comédienne, sociologue. Passionnée par le spectacle vivant, elle est formée en danse d’expression contemporaine par Julia Moignard à Bordeaux puis au Conservatoire Niedermeyer à Rayonnement Départemental d’Issy-les-Moulineaux (92) en danse contemporaine. Elle enrichit son parcours en participant à des workshops à Montpellier, Bordeaux, Paris, Birminghmam (UK) ainsi qu’à la ferme du Béon (CAC) à Soucy (87).

La danseuse bénéficie des enseignements de la Cie Chatha, de Joëlle Bouvier et d’Alfred Alerte ; Elle s’initie à la danse baroque avec la Cie Fêtes Galantes Florence Masson. L’artiste participe aux grandes leçons de danse de Pierre Rigal, Kader Attou et Anna Teresa de Keersmaekers à Montpellier Danse. La danseuse s’entraîne au sein de la Cie Evi Danse à Bordeaux et au Centre de danse du Marais. Au théâtre, c’est au Cours Florent et à l’Ecole Jean Périmony que la comédienne fait son apprentissage. Passionnée par le savoir, la jeune femme chemine entre Art et Sciences Humaines, elle suit les enseignements en « Conception et Mise en œuvre de Projet Culturel » et en ethnologie à Paris . A partir de 2003, Marie poursuit son travail de recherche en entreprenant une thèse sur le concept de la reconnaissance. Marie Grommier monte le festival « Africana – Rencontres Franco-Africaines » à Asnières-sur-Seine (92). Son Excellence Philippe Sawadogo, ambassadeur du Burkina-Faso en France, accepte de parrainer la manifestation. À la clôture du festival, au théâtre Armande Béjart, elle performe durant la prestation du groupe Toubs Bebey. La même année, son groupe de Paris VII « Groupamba » se produit en Île-de-France, lors des festivals universitaires, – en solo, elle danse dans le cadre de regroupement d’artistes géré par la Maison des Associations d’Issy-Les-MLX. On note ici, « Les Premières Rencontre Associative et Vous ». Pour le final de cet événementiel, le Palais des Congrès, programme le
spectacle Didot montée par Lydia Maric, inspiré du best seller « Le journal d’une célibataire ». Lydia sollicite Marie, pour créer et interpréter le solo Sex machine no ! sur la musique de James Brown et une chorégraphie collective Duel associant Flamenco et danse contemporaine.

En 2012, l’association « Fus’art » l’invite au Maroc en partenariat avec l’Alliance Française de Kénitra pour travailler dans le cadre d’une résidence d’artiste – Marie y cherchera l’inspiration pour créer une courte pièce pour deux danseuses sur la thématique des violences faites aux femmes. La restitution de ce travail a été présenté au public en fin de résidence. Au retour de Kénitra, son objectif est de concilier création et enseignement. Elle intègre un Institut thérapeutique et pédagogique comme professeur spécialisé, ce qui lui permet d’élargir ses connaissances au contact d’un nouveau public. Elle utilise la danse et le théâtre et observe que les enfants ayant des troubles comportementaux sont heureux de pratiquer ces disciplines.
Souhaitant se diriger vers l’enseignement de la danse, elle développe ses compétences et se forme de 2016 à 2019 au sein des Cefedem de Bordeaux et de Metz, puis à l’Esal de Lorraine.

Sa démarche

Je danse principalement des pièces contemporaines. Passionnée par le spectacle vivant, je suis adepte des théâtres et m’y rends régulièrement. Je suis une inconditionnelle des chorégraphes comme Jiri Kylian, Nacho Duato, Ohad Naharin, Alain Buffard, Decoufflé.

En 2014, je suis en résidence avec « Danse en partage » organisée par la Cie Hors série à Bordeaux et j’évolue sous la direction des chorégraphes de la Cie Auguste-Bienvenue. Cependant, inspirée par Carolyn Carlson, j’affectionne les solos – j’aborde des thèmes sociaux ou personnels comme l’addiction, la reconnaissance, le couple. Mon travail ne part pas du mouvement mais plutôt d’une problématique que je développe comme un récit. Le mouvement vient de l’histoire écrite et de celui-ci naîtra le mouvement dansé. Dans ce que je construis en danse, l’utilisation des objets est fréquente. J’aime dialoguer et/ou symboliser mes questionnements avec des objets de la vie courante tels que chaise, échelle, fruits, banc, balance romaine, parc à bébé.

Concernant la relation avec la musique, je favorise le duo avec un musicien qui créera la musique sur ce qu’il voit et ressent. Par effet de miroir, je traverse sa musique en fonction de mon sujet pour trouver si ça correspond à ce que je veux exprimer. L’utilisation de la vidéo ou de différentes musiques actuelles sont des moyens pour construire une pièce qui m’intéressent. Dans ma manière de monter les pièces, mon intimité avec le théâtre a une grande influence. Il s’agit toujours de cheminer pour élargir mes champs de connaissance. En termes de projets, la création d’un nouveau solo et le développement de ma compagnie en créant des passerelles avec l’enseignement et les sciences sociales sont en cours. L’objectif : faire en sorte que tout un chacun puisse oser créer, par le biais de la danse, son propre univers. Ouvrir des possibles, des portes pour que la danse soit intergénérationnelle et que les danseurs et danseuses de plus de quarante ans continuent à avoir leur place sur scène.

Cie La Vicomtesse danse-théâtre, Marie Grommier par le photographe Jean-Paul Monier, Bourgogne, 2020
Cie La Vicomtesse danse-théâtre, Marie Grommier par le photographe Jean-Paul Monier, Bourgogne, 2020
Jean-Paul Monier, Muse et Picturalité 14, 2020, Studio Bourgogne

Série Muse et picturalité

Jean-Paul Monier, Instantanéisme et stylistique 7, 2020, Studio Bourgogne

Série Instantanéisme et stylistique

Jean-Paul Monier, Laboratoire du mouvement 17, 2020, Studio Bourgogne

Série Laboratoire du mouvement

Série photos de scène

Série Photos Jean Cemeli

Cie La Vicomtesse, Je trouve ma consolation dans les arts, 2022, performance dansée, L’Exposition D’ART, Pavillon du Verdurier, Limoges, France